dimanche 4 juillet 2010

le quatrième pouvoir (bis)

(image rsf.com)


Récemment, je m'indignais de l'absence de tollé de protestation suivant le meurtre d'un journaliste rwandais. J'accusais, comme à mon habitude, la problématique Nord-Sud en expliquant que d'habitude, les journalistes montrent un esprit de corps remarquable qui les entraînent à défendre leurs collègues menacés et à d'indigner d'arrestations arbitraires et de torture. La liberté de presse est généralement vue comme une valeur fondamentale de la démocraties.

Les récents événements de Toronto montrent une situation plutôt différente. Même si des abus face aux citoyens et aux médias ont été commis, les couverture se fait plutôt tiède . On nous passe en boucle les image des protestataires du Black Block qui incendient violemment une voiture de police, on déplore les dépenses de sécurité qui n'ont servi à rien; parfois, on parle à un manifestant qui décrit des conditions abjectes d'emprisonnement (fouille à nu, quelqu'un?) . Mais nous parlent-on de ces journalistes battus et emprisonnés? Les reporters des grand médias nous parlent-ils de leur collègues? défendent-ils leur liberté d'expression?

Somme nous informés des quatre journalistes qui ont porté plainte à la police pour mauvais traitements? Du journaliste qui collabore avec The Guardian qui aurait été battu? De celle du Globe qui a été arrêtée sans raison?

Heureusement qu'il y a les médias alternatifs. Mais sont-ils aussi fiables que les grands journaux? Chacun a ses biais;; les grands médias liés à de grandes corporations ne peuvent ignorer les pressions pécuniaires et idéologiques qui leur pèsent dessus; les médias alternatifs, en général, ont une raison d'être et des positions qui rendent encore plus difficile de tendre à l'objectivité.

Résumé de la situation, sur Rabble.ca

les secouristes se prononcent ici...

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