
Je ne suis pas à plaindre
Loin de là.
Comme vous avez lu
ailleurs, je suis même privilégiée de faire le boulot que je fais. Je suis une de ces personnes chiantes à qui tout tombe tout cuit dans le bec, les emplois sans avoir de faire d'entrevue, des charges de cours parce qu'une copine me recommande même si je n'ai aucune qualifications formelles, le poste de mes rêves -en éthique clinique, rien de moins!- sans l'avoir demandé, des titres et des salaires cumulatifs...
Mais je dois faire des choix. Et ça, ce n'est pas un de mes talents. Loin de là, ou en tous cas pas quand il s'agit de moi. Je peux choisir
quasi-instantanément le diagnostic le plus probable ou les questions les plus importantes à poser à un patient, mais choisir ce que j'arrête -"qui je laisse tomber", dans ma tête- ça ce n'est pas instantané.
Il y a les obligation
cliniques -trois demi-journées de clinique de médecine de famille générale, trois de pédiatrie- les obligations d'enseignement -une journée complète de supervision, la semaine sur quatre par mois où je dois aller examiner tous les nouveaux bébés du
RVH, la semaine par six semaines où je dois aller tenir la main aux mourants, les gardes de week-end, les mois
d'hospit, les responsabilités d'enseignement au
pré-clinique et au clinique, et l'éthique clinique à intégrer. Ouf.
Pour m'aider, alors qu'on attendait nos bières et nos frites chez Frites Alors!, après un lancement au Port de Tête,
Alice et moi avons fait des dessins...


Résultat?
Work in
progress....